Le marché immobilier de la capitale nécessite une grande réactivité. En effet, l’offre reste à un bon niveau, mais la demande importante fait que les biens de qualité restent peu longtemps sur le marché. Sans être très concentré sur les derniers appartements en vente, ce qui est le cas quand on a un travail prenant beaucoup de temps, il est alors difficile de dénicher le bien rêvé. Il convient alors de se tourner vers des solutions alternatives.
Les agences immobilières travaillent pour les vendeurs
Un agence immo ne travaille pas pour un acheteur, mais pour le vendeur. La commission recherchée, elle la touche sur la somme engrangée par le vendeur lors de la cession. Par conséquent, elle a tout intérêt à œuvrer sur la vente quitte à multiplier les dossiers d’acquéreurs potentiels sans leur prêter une grande attention.
En tant qu’acheteur, l’accompagnement dont vous bénéficiez est donc très réduit. Les agents immobiliers ont rarement le temps de rechercher pour vous. Ils ne font que consulter votre profil et essaient de vous faire visiter des biens correspondant plus ou moins à votre demande. Ce n’est clairement pas la situation rêvée ! Parfois, vous pouvez avoir l’impression que votre agent ne comprend pas votre demande. Ce n’est pas le cas, il n’a simplement pas le temps de mettre votre dossier dans ses priorités.
Un chasseur immobilier travaille pour les acheteurs
Le métier de chasseur immobilier se développe de plus en plus. Le concept venu des Etats-Unis a plusieurs avantages pour un investisseur. En effet, il est rémunéré par ce dernier sur la base du prix d’achat du bien. Par conséquent, le chasseur travaille pour combler au plus vite l’acheteur, d’autant plus que les deux parties signent un mandat de recherche exclusif.
Ce contrat stipule que le chasseur a trois mois pour trouver un bien. Durant cette période, l’acheteur s’engage à ne pas rechercher par un autre biais. Fort de ce statut, le chasseur peut se permettre d’être sur quatre ou cinq dossiers seulement à la fois, sachant que les commissions se chiffrent à plusieurs milliers d’euros.
Il écoute attentivement les envies du client pour aller directement à l’essentiel. Il recherche des appartements parisiens correspondant aux critères et les visitent même seul au départ. Ainsi, l’acheteur ne perd pas son temps et s’il habite en Province, il n’a pas à faire le trajet pour rien. Si aucun bien ne le satisfait, le chasseur actionne alors son réseau. Que ce soit par le bouche à oreilles ou des liens avec des syndics de copropriété, il arrive à savoir avant la concurrence les biens qui arrivent sur le marché. Ces biens « off the market » constituent souvent les plus belles opportunités.