Améliorer sa culture (générale) quand on a une mémoire de poisson, c’est possible !
Afin d’avoir une culture générale solide, de réussir ses examens ou de gagner aux jeux de société, il faut une mémoire bien construite.
Généralement, il y a beaucoup d’informations à retenir, mais peu de personnes apprennent comment fonctionne leur cerveau, comment développer leur mémoire ou quelles techniques utiliser pour se souvenir de grands volumes d’information.
Voici quelques pistes intéressantes pour une mémoire efficace.
Faire travailler sa mémoire le plus souvent possible
Le processus de révision/répétition est à entamer le plus rapidement possible. Dès que l’on souhaite mémoriser un thème, il est essentiel de faire travailler son cerveau dès que l’information est dans la mémoire à court terme. Si rien d’actif n’est fait pour créer des souvenirs à long terme, la plupart de ce que l’on apprend sera oublié. Cela signifie qu’il faut interagir avec ce que l’on veut retenir lorsqu’on le rencontre pour la première fois. Et ensuite faire des exercices de révision active pour éviter de l’oublier.
Un bon exemple d’interaction avec la matière à retenir est l’utilisation des cinq sens. Par l’association multi-sensorielle, il est aisé de se rappeler de quelque chose. La multiplication de ces associations accroît considérablement les capacités de mémorisation.
Trier et organiser
Il est plus facile de se souvenir des informations qui ont été groupées, organisées ou triées que des informations qui ne l’ont pas été.
Ce principe simple peut aider à améliorer sa mémoire. Par exemple, si on souhaite se rappeler les tâches à faire pour planifier une fête d’anniversaire, il est possible de regrouper des éléments comme les invités (premier groupe), la nourriture et les boissons (deuxième groupe), les jeux et les décorations (troisième groupe).
Les informations qui ont été regroupées sont plus faciles à retenir parce que la mémoire fonctionne plus efficacement lorsqu’elle fait des associations.
Il existe bien évidemment d’autres façons de développer ses capacités à retenir, en voici quelques unes à titre d’exemple:
Ne pas négliger les émotions et le sens
Nous nous souvenons également d’informations ou d’événements qui ont des liens affectifs forts, négatifs ou positifs. Pour le tester, il suffit de se demander si l’on se souvient de la première fois que l’on est tombé amoureux ou de son premier baiser. Ces souvenirs sont clairs et vifs à cause des émotions intenses qui leur sont attachées.
Plus le sentiment, la couleur, l’odeur, la douleur ou la joie sont intenses, plus on aura tendance à s’en souvenir.
Plus on attache du sens à quelque chose, moins nous sommes susceptible de l’oublier. Par exemple, il est plus facile de se souvenir d’une phrase qu’une liste de mots aléatoires parce que notre cerveau s’accroche au sens transmis par les modèles de langage. C’est à cet endroit qu’interviennent l’usage des moyens mnémotechniques.
Ces derniers permettent d’associer une liste de mots, de dates, de sujets, à une phrase plus facile à mémoriser.
Par exemple, pour se rappeler de l’ordre des planètes du système solaire en partant du soleil, on peut mémoriser « Me Voici Toute Mouillée, Je Suivais Un Nuage ». La première lettre de chacun de ces mots correspond à une planète: Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.
Grâce à ces techniques simples et personnalisables à souhait, il est aisé de mémoriser une myriade d’éléments et donc d’améliorer considérablement sa culture générale ou tout simplement d’être paré pour un examen à l’école ou à l’université.
Répétition et narration sont les maîtres-mots
En conclusion, il ne faut pas perdre à l’esprit que plus quelque chose est répété, plus il est intégré dans notre mémoire à long terme.
Il s’agit d’un aspect essentiel de l’entraînement de la mémoire qui ne peut pas toujours être compensé par d’autres facteurs.
Le fait de tisser une histoire pour y inclure les thèmes ou informations à mémoriser est un excellent moyen d’aider sa mémoire. C’est l’une des façons les plus efficaces de se souvenir d’une liste d’éléments non reliés. C’est facile à apprendre et presque tout le monde peut maîtriser la technique après quelques essais. Le défi devient alors de savoir combien d’éléments il est possible d’ajouter à la liste !