Comment choisir un masque de plongée ?

L’été rime avec plage. Et pour les plus aventureux, c’est l’occasion de s’initier à la plongée, ou au snorkeling (l’observation des fonds marins depuis la surface avec son tuba et son masque). Avant de pouvoir plonger et partir explorer la flore et la faune sous-marine, vous devez d’abord vous équiper d’un masque de plongée. Il existe un grand nombre de modèles et de marques (masque Cressi, Aqua Lung, Beuchat, etc). Cet article va vous aider à vous y retrouver pour choisir le bon masque de plongée.

La couleur du masque.

Commençons par un critère élémentaire : la couleur du masque. Vous allez voir que ce critère n’est pas si anodin que cela. Il existe des masques de toutes les couleurs. Blanc, jaune, bleu, noir, etc. Les masques de couleur sont parfaits pour un usage récréatif. En revanche, si vous souhaitez évoluer avec discrétion dans l’eau (ne pas éveiller l’attention des poissons), un masque noir offrira une meilleure discrétion, c’est d’ailleurs la couleur privilégiée par les chasseurs sous-marins. Autre chose à savoir : les jupes transparentes ont tendance à jaunir avec le temps, voilà un argument de plus en faveur d’un masque noir…

Le format du masque.

Abordons maintenant la question du format du masque. On peut classer les masques en 3 voire 4 formats caractéristiques.

Tout d’abord, il existe des masques englobant toute la surface du visage, en incluant la bouche et proposant un tuba intégré. Ces masques ont notamment été popularisés ces dernières années par une célèbre enseigne d’accessoires de sport. En raison du grand volume d’air présent à l’intérieur du masque, ce dernier ne permet pas de plonger aisément sous l’eau. Beaucoup considèrent ainsi ces masques comme des jouets.

Le deuxième type de masque est celui ayant le format d’un hublot, avec un seul verre ovale. C’est une construction relativement ancienne offrant une bonne visibilité. Généralement, des soufflets de part et d’autre du nez permettent de facilité la décompression. En raison du volume d’air interne de ces masques, ils sont surtout adaptés pour la plongée avec bouteille (où l’air ne manque pas pour remplir le masque et compresser la pression lors de la descente) ou l’observation en surface. Il existe également des masques avec un seul verre mais un compartiment externe pour le nez. La marque Cressi fût une des premières à introduire cette innovation avec le modèle Cressi Pinocchio (toujours en vente depuis 1953 !).

Le troisième type de masque est le modèle le plus abouti que l’on rencontre désormais. Le masque comporte 2 verres (un pour chaque œil) et un compartiment externe encadre le nez. Ces masques ont l’avantage d’embarquer un volume d’air interne très réduit. Ce qui permet, au moment de la descente en profondeur, de compenser la pression s’appliquant sur le masque en mobilisant une faible fraction de l’air disponible dans les poumons du plongeur. Les masques les plus aboutis parviennent à offrir un champ de vision très large grâce à une conception visant à placer les verres le plus proche possible des yeux. Parmi les modèles populaires dans cette catégorie, on peut citer les masques Cressi Focus ou bien encore Cressi Superocchio. Deux grands classiques, le second étant très populaire chez les chasseurs sous-marins.

Au sein de cette troisième catégorie, on trouve deux sous-catégories : une privilégiant la visibilité (le Cressi Big Eyes par exemple) et une autre privilégiant le volume d’aire interne (le Cressi Nano par exemple).