Qu’est ce que le dropshipping ? Définition et explication du business

Le dropshipping révolutionne le commerce électronique. Il est d’ailleurs populaire depuis quelques années et attire de plus en plus d’e-commerçants et d’entrepreneurs, et se positionne comme une alternative intéressante pour démarrer un business en ligne. 

Le dropshipping, c’est quoi au juste ? En quoi ça consiste et comment ça fonctionne ?

Définition du dropshipping

Le dropshipping, aussi appelé “drop shipping” ou encore “drop shipment”, est une méthode de vente en ligne venue tout droit des Etats-Unis, où le commerçant vend des produits et un prestataire (fournisseur) en effectue la livraison auprès du client final. 

Le stock est ainsi géré par le fournisseur, lequel prépare les colis et les expédie lorsque le vendeur aura régularisé la commande du client. 

Le dropshipping est une version simplifiée et beaucoup plus accessible du commerce électronique. 

Ce business permet aussi bien, aux entrepreneurs qu’aux particuliers désireux de faire de la vente en ligne, de se lancer dans le e-commerce. 

Cette forme de e-commerce continue d’évoluer depuis quelques années et gagne de plus en plus de terrain en France et dans les autres continents.

Mieux comprendre le dropshipping

Afin de bien traiter le sujet sur le dropshipping, il est important de définir et comprendre quelques termes associés :

  • Dropshipper : il s’agit de l’e-commerçant qui se charge d’ajouter les produits de fournisseurs pour les vendre sur son site marchand. Il ne gère ni le stock, ni la logistique.
  • Dropshipping : c’est la méthode de vente qui consiste à ce que le commerçant propose et vend des produits via sa boutique au client final, et le dropshipper les envoie au client final anonymement, selon ce qui a été convenu dans le contrat entre les deux acteurs.

Pour en savoir davantage sur ce business, je vous invite à consulter le site fairedudropshipping.fr qui publie fréquemment des contenus liés à cette pratique en ligne.

Différence entre dropshipping et e-commerce traditionnel

Maintenant que vous comprenez mieux ces termes, il convient également de faire la différence entre le dropshipping et le e-commerce classique.

  • Dans le e-commerce traditionnel, le vendeur a ses propres produits. Il assure la gestion du stock ainsi que l’expédition. Bien entendu, les frais qu’engendrent ces différentes tâches sont importantes. Il faudra prévoir une certaine somme et un certain investissement au début de l’activité.
  • Dans le cas du dropshipping, le commerçant n’a pas besoin de disposer d’un entrepôt de stockage pour ses produits et encore moins d’acheter du stock au préalable. Il n’a pas à s’occuper de l’envoi des produits aux clients, le fournisseur s’en charge. De cette manière, il économise les frais liés à la logistique et livraison.

Le fonctionnement du dropshipping

Comme vous pouvez le constater, le dropshipping est plus facile à mettre en place que le e-commerce traditionnel

Voici les différents acteurs du dropshipping :

  • Client : c’est celui qui achète les produits sur une boutique en ligne, sans qu’il sache que la livraison est en dropshipping ou non
  • Dropshipper/Revendeur/E-commerçant : c’est celui qui reçoit la commande du client sur le site e-commerce et qui envoie la commande au fournisseur.
  • Fournisseur ou dropshipper : lorsque le vendeur aura terminé de passer la commande du client, le fournisseur prépare le colis, l’emballe dans un packaging mentionnant les coordonnées du vendeur. Il l’expédie ensuite directement au client, et prend en charge tous les frais et procédures liés à la livraison.

Le dropshipping est un procédé très avantageux pour le vendeur. Dans un premier temps, il n’aura pas besoin de stock ni de local de stockage pour ses produits. Ce qui lui évite aussi tout investissement initial lié au stock et à la livraison lorsqu’il démarre son activité e-commerce. 

Par ailleurs, les bénéfices que le vendeur pourra réaliser correspondent à la différence entre le prix du fournisseur et prix de vente au public. Dans la majorité des cas, le commerçant est libre d’appliquer la marge bénéficiaire qu’il souhaite.