Tourisme spatial : vrai projet ou ambition démesurée ?

L’histoire fera mention du fait que l’homme a toujours nourri l’envie d’explorer de nouvelles contrées. Tout particulièrement en dehors de la planète terre, d’où l’idée du tourisme spatial. Et cela depuis la première moitié du 20e siècle. Pour la plupart des voyages dans l’espace, ils se rapportent à des travaux scientifiques excepté une dizaine de personnes qui ont pu effectuer le voyage pour des fins personnelles. Bien entendu, il ne s’agit que de personnes fortunées. Toutefois, on pourrait très prochainement assister au développement du tourisme spatial à plus grande échelle.

Tourisme spatial : quels sont les projets en cours ?

De nombreux visionnaires ont d’ores et déjà pris de l’avance à ce sujet en mettant sur pied quelques projets prometteurs. Il s’agit entre autres :

  • de Jeff Bezos (propriétaire d’Amazon) avec son projet Blue Origin
  • d’Iskander Makhmudov (dirigeant de la holding russe UMMC) avec CosmoCourse
  • du patron de Tesla et eBay, Elon Musk avec SpaceX
  • et de Richard Branson avec Virgin Galactic.

Tous nourrissent l’ambition d’être les précurseurs du tourisme spatial. Par ailleurs, l’entreprise ayant prévu une action concrète dans un futur proche est Virgin Galactic avec un départ prévu en 2020. Et cela semble intéresser du monde avec à l’heure actuelle plus de 600 candidats et près de 7000 personnes en attente.

Le projet est talonné par celui de Jeff Bezos qui selon les prévisions devrait passer à l’action en 2021. Suivi de SpaceX qui prévoit un voyage en 2023 avec un milliardaire particulièrement enthousiaste à l’idée de faire partie du voyage ; Yuzaku Maezawa.

CosmoCourse ferme la marche avec un départ prévu pour 2025.

Un voyage exclusivement destiné aux personnes fortunées ?

Il sera certainement bientôt possible de voyager dans l’espace et de faire du tourisme spatial comme on effectue un simple voyage sur terre. Cependant, il faudra patienter encore plusieurs années.

À l’heure actuelle, seule l’élite mondiale peut s’offrir ce luxe. Cela peut se comprendre lorsqu’on voit les sommes faramineuses qu’il faut débourser pour cette traversée inédite : entre 200 000 et 300 000 dollars. Le vol ne durera que 15 minutes avec 5 à 6 minutes en apesanteur.

D’une façon ou d’une autre, votre portefeuille devra être bien rempli si vous souhaitez réaliser votre rêve très prochainement.

Il n’y a pas trop de quoi s’affoler à la vue de ses chiffres puisque voyager dans l’espace engage de très gros frais. Pour que ces agences spatiales ne puissent réduire leurs coûts, il est primordial qu’elles affichent d’abord une certaine rentabilité.

Bon à savoir : Autre exemple de source de financement

Le compte courant d’associés

Destiné à accueillir pour un temps les fonds dédiés à l’entreprise par ses différents associés, le compte courant d’associés est un compte bancaire appartenant uniquement aux partenaires. La durée d’administration de ces derniers sur le compte peut aussi bien être de longue comme courte. Raison pour laquelle on parle très souvent de quasi-fonds propres pour désigner ces apports et pourquoi ils apparaissent sur le bilan avec les dettes du passif.

Selon les prescriptions légales pour transaction bancaire, en dehors donc des partenaires, aucune personne n’a la possibilité de faire un prêt à la société en question. Ce qui n’est pas le cas avec les entreprises individuelles où les comptes courants n’existent pas. Tout simplement parce que les comptes d’exploitant reçoivent juste les fonds apportés par le chef d’entreprise et ceci, de façon momentanée.

Les comptes courants d’associés peuvent également être soumis à des engagements de blocage par les banques. Ces dernières exigent cette souscription afin que les associés consacrent une somme conséquente d’argent à la société pour une période définie.

Toutefois, en dépit des circonstances, les comptes courants d’associés ont la possibilité d’être rémunérés. Ainsi, en période de crise, les membres de l’entreprise disposant de comptes courants associés représentent les créanciers chirographaires. Plus simplement, ces derniers ont l’assurance d’être payés plus tard sauf en cas de difficultés extrêmes.